samedi 21 février 2009

Les cinq meilleurs livres d'affaires de 2008

L'année a été faste pour la littérature d'affaires. Voici les cinq ouvrages les plus populaires en 2008, une liste établie à partir des palmarès de ventes des librairies québécoises, canadiennes et américaines, et ceux parus dans les publications spécialisées.

Par Jean-François St-Pierre, Directeur de la librairie Coop HEC Montréal

1. Travaillez et vous recevrez

En s'inspirant de théories et d'idées provenant de la sociologie, de l'histoire et la psychologie, Malcolm Gladwell explique comment le talent et la capacité d'innovation sont le fruit de l'expérience et des efforts déployés.

"Nous croyons à tort que l'innovation arrive par magie, mais c'est le fruit du travail. Il faut au moins dix mille heures pour devenir compétent dans un domaine", soutient l'auteur.

Les exemples éclectiques (Bill Gates, Fleetwood Mac, Mozart, etc.) qu'il présente dans son ouvrage Outliers (une version française est prévue pour le printemps 2009) aideront les dirigeants à approfondir le concept de stratégie de compensation afin de développer leurs compétences dans leur quête du succès.

Outliers: The Story of Success

Malcolm Gladwell, Little, Brown and Co., 2008, 310 pages

2. L'environnement pour sauver l'Amérique

Trois fois lauréat du prix Pullitzer et chroniqueur aux affaires internationales du New York Times, Thomas L. Friedman fait depuis longtemps l'apologie de la mondialisation, du libre marché et de l'internationalisation du savoir. Dans son nouvel ouvrage, Hot, Flat, and Crowded, il montre cette fois comment une révolution environnementale est devenue nécessaire pour combattre la morosité économique et sociale qui s'est emparée de ce début de 21e siècle.

Par son analyse des réussites et des échecs américains, il explique comment le gouvernement et les entreprises doivent changer leurs habitudes à court et à moyen termes pour sortir de la crise. Selon lui, le changement doit venir de ceux qui peuvent orienter le marché de manière à favoriser les avancées environnementales.

Hot, Flat, and Crowded: Why We Need a Green Revolution - And How It Can Renew America

Thomas L. Friedman, Farrar, Straus and Giroux, 2008, 436 pages

3. Quand Buffett livre ses secrets

Surnommé "l'oracle d'Omaha", le légendaire Warren Buffett a accumulé une fortune que Forbes estimait à plus de 52 milliards de dollars, en 2007. Déjà passionné par l'argent alors qu'il était enfant, il a pourtant indiqué à maintes reprises son intention de distribuer 99 % de sa fortune à des oeuvres caritatives, à son décès. Pour découvrir le personnage qui se cache derrière ce paradoxe, l'auteure Alice Shroeder a écrit The Snowball, une biographie pour laquelle Buffett a accepté de divulguer non seulement ses méthodes de travail et ses succès professionnels, mais aussi les éléments de sa vie personnelle qui ont forgé son caractère.

The Snowball: Warren Buffett and the Business of Life

Alice Schroeder, Random House, 2008, 976 pages

4. Autopsie d'un désastre

Approfondissant la réflexion entamée dans son livre à succès No Logo, Naomi Klein dénonce, cette fois, les tenants d'un ultralibéralisme déterminé à élargir la mainmise du libre marché d'aujourd'hui. Elle raconte l'histoire des marchés financiers dérégulés responsables, selon elle, de l'avènement de la spéculation excessive et des désastres économiques mondiaux actuels. Par une multitude d'exemples concrets pris sur tous les continents, elle nous rappelle que les privatisations et les réformes économiques, toujours mises en oeuvre avec le soutien des grandes institutions financières mondiales, n'ont fait qu'augmenter le chômage et réduire la qualité de vie de nombreuses personnes.

La stratégie du choc. La montée d'un capitalisme du désastre

Noami Klein, Léméac/Actes Sud, 2008, 670 pages

5. Comment se fier à sa petite voix

Depuis sa sortie en librairie, en 2005, Blink (Intuition, en français) de Malcolm Gladwell figure encore sur la liste des ouvrages à succès au Canada anglais et aux États-Unis. L'auteur y décortique le fonctionnement des décisions instinctives et des premières impressions. Son ouvrage nous permet de comprendre non seulement comment certains individus saisissent l'essentiel d'une situation complexe en un clin d'oeil, mais aussi pourquoi les décisions prises rapidement peuvent être aussi bonnes que celles qui sont mûries longuement.

Intutition. Comment réfléchir sans y penser

Malcolm Gladwell, collection Commerce, Les Éditions Transcontinental, 2005, 254 pages

vendredi 14 novembre 2008

Les confession de Claude C. Hopkins


« Les Confessions de Claude C. Hopkins »


Vénéré par tous les grands publicitaires, dont David Ogilvy, Claude C. Hopkins est considéré comme le père du copywriting moderne. Ses techniques de rédaction sont les plus puissantes, y compris sur Internet.

Tout entrepreneur DOIT avoir lu « Les Confessions de Claude C. Hopkins ». Il vous révélera des tactiques pour augmenter les ventes, vous livrera les résultats de milliers de tests, vous donnera les bases d'une publicité qui rapporte.

Voici quelques exemples de ce que peut vous apporter cet ouvrage:



Confessions de Claude C. Hopkins

Concepts:

publicité, annonceurs, réussite, euros, expériences, différence, principes, vie, commission, aventures publicitaires, amour du travail, élément, études supérieures,économie, esprit d'industrie.

Énoncés:

Une nuit, à Los Angeles, je racontai cette histoire à Ben Hampton qui est à la fois écrivain, éditeur et publicitaire. Il m'a écouté sans m'interrompre pendant des heures parce qu'il sentait que des novices pouvaient tirer profit de la richesse des enseignements de ma carrière. L'imprudence est un crime dans la publicité

Nulle accumulation d'expériences ne peut nous guider avec exactitude, même dans la majorité des cas. Un timonier qui a fait naufrage n'inspirera plus jamaisconfiance.
Cela signifie un homme qui a tout sacrifié dans la vie pour exceller dans sa profession, peut-être aussi un homme qui suscite davantage la pitié que l'envie.

Dans une agence de publicité que je dirigeais, on employait des diplômés même comme garçons de bureau. Je fus impressionné par la différence qui le séparait de ses ouvriers. Si ça signifie faire échec à des concurrents ou de mener sa barque à bon port, on y passe maître.

Le monde des affaires consiste à faire de l'argent et vos associés trouveront le moyen d'éliminer tous ceux qui s'octroient une trop grosse part du gâteau. L'annonceur, qui n'est qu'un débutant en la matière, ne fait qu'une petite spéculation sur nous.

Toutes mes campagnes de publicité se sont adressées à des membres de cette immense majorité. Tout simplement parce que des milliers de tests ont démontré que des plus gros caractères ne servaient à rien, sinon à gaspiller de la place. Vous obtiendrez un résultat plus attrayant mais vous aurez doublé le coût des réponses et le coût par commande. Nous avions divisé ses coûts initiaux par 2, ce qui, sur 250 000 réponses par an, représentaient une somme rondelette.
Pourtant, des milliers d'annonceurs continuent de juger les publicités à leur apparence, sans en mesurer le coût réel.Et ils perdent autant d'argent que notre client à qui la réponse était revenue à 140 euros. Je m'enquis de ce qu'on y faisait et j'appris qu'il appartenait à une entreprise qui vendait des vêtements pour femmes à crédit, par correspondance, tout comme nos meubles.
Cette entreprise de vêtements avait attiré des centaines de milliers de femmes. Elle a ajouté que vous faites partie de ses fidèles clientes et qu'elle sera heureuse que vous refassiez appel à elle quand vous le désirerez.
Dans mon annonce je faisais le serment de m'y tenir, ce bénéfice nous était satisfaisant et tous nos prix étaient fixés en fonction. Ce furent quelques tactiques que je conçus pour augmenter les ventes par correspondance.

C'est par un livre que j'ai écrit que mon nom s'est retrouvé associé à "La Publicité Scientifique." Ce terme désigne une publicité qui s'appuie sur des principes établis et qui s'articule en fonction de lois fondamentales.

Depuis mon premier envoi d'un millier de lettres, jusqu'à l'époque où l'on a dépensé 5 millions d'euros par an à diffuser mes annonces, j'ai toujours eu à me mesurer aux coûts et aux résultats. Tirer des leçons d'expériences comme celles-là ne peut servir qu'à fourvoyer les gens.

La publicité pour la vente par correspondance nous fournit la base la plus précise, mais la plupart des publicités peuvent être conçues pour fournir des indications approxi­matives suffisamment valables. D'une façon ou d'une autre, trouvez un moyen qui lui inspire une action immédiate.

Quand une histoire intéresse le lecteur, il la lit dans des caractères qui lui sont familiers. L'annonceur qui a réussi à captiver leur attention aujourd'hui peut ne pas y parvenir à nouveau pendant des mois.
Aussi, dès que vous accrochez un lecteur, il faut qu'il puisse lire tous vos arguments en une seule fois.

La publicité doit s'autofinancer au fur et à mesure de sa progression. J'ai aidé bien des gens à faire fortune.Dans bien des cas, dans presque tous les cas d'ailleurs, ils avaient commencé pratiquement sans argent.
Les vendeurs peuvent aider au succès mais dans un rayon d'action limité. La meilleure façon de gagner de nouveaux clients est souvent même que celle qui a permis d'en conquérir des millions.

Le publicitaire tire de gros bénéfices de produits quiattirent virtuellement tous les foyers et dont la publicité ne cesse jamais. Le manque de confiance ne fait pas avancer.
J'ai souvent calculé ce que j'aurais gagné si j'avais investi mes commissions seulement dans le capital des entreprises que j'ai fait prospérer.
Si une seule connaît une réussite semblable aux innombrables que j'ai lancées dans le passé, elle me rapportera plus que ce que j'aurai gagné dans toute ma vie de créateur publicitaire.

--------- Résumé par Copernic Summarizer